Comment l’inflation affecte nos produits du quotidien

L’Insee a publié le 29 décembre l’indice des prix à la consommation des ménages en novembre. En Guadeloupe, les prix de l’alimentation ont connu une hausse notable, enregistrant une augmentation de 1,5%, après une légère baisse de 0,2% en octobre. Cette augmentation est principalement attribuée à une augmentation marquée de 6,6% des prix des produits frais, tandis que les prix de l’alimentation hors produits frais sont restés stables. Sur une période de douze mois, le coût de l’alimentation a augmenté de 8,7%, dépassant la moyenne nationale qui s’élève à 7,7%.

Les produits manufacturés ont également connu une augmentation en novembre, avec une hausse de 0,5% par rapport au mois précédent, marqué par des soldes qui avaient entraîné une baisse de 0,7%. Cette augmentation est principalement attribuée à la hausse des prix de l’habillement et des chaussures (+2,1%) ainsi que des autres produits manufacturés (+0,4%).

Les prix des produits de santé ont quant à eux enregistré une légère diminution de 0,3% sur le mois. Sur une base annuelle, les prix des produits manufacturés ont augmenté de 2,6%, dépassant la moyenne nationale qui s’établit à 1,9%.

En ce qui concerne les produits pétroliers, la baisse est de -3,1%. Les prix de l’essence (-5,9%), de la bouteille de gaz (-2,0%) et du gazole (-0,6%) ont tous connu une diminution.

Sur une période d’un an, les prix de l’énergie ont augmenté plus rapidement en Guadeloupe (+10,5 %) par rapport à la moyenne nationale qui se situe à +3,1%.

En novembre, les prix des services ont augmenté de 0,6%. Les services de transports (+2,4%), les services de santé (+0,6%), les loyers et services rattachés (+0,2%) ainsi que les autres services (+0,9%) ont tous contribué à cette hausse.

Les prix des services de communications sont restés stables. Sur une période d’un an, les prix de ces services ont augmenté de 2,6%, légèrement en dessous de la moyenne nationale qui s’établit à 2,8%.

La hausse des prix accentue l’écart qui existe entre le coût de la vie dans l’Hexagone et celui qui prévaut en Guadeloupe. Elle met en lumière les tensions économiques auxquels la population est confrontée dans sa vie quotidienne.

La hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie est devenue un véritable problème pour le citoyen guadeloupéen. Elle justifie l’urgence de la mise en place d’une action politique socio-économique sur le terrain de la baisse du coût de la vie.

L’économie guadeloupéenne reste confrontée à de nombreux défis. Les objectifs de développement socio-économique sont inconnus. Les politiques en faveur du redressement et du développement socio-économique sont inexistantes. Et l’implication de tout le système politique, de la communauté des entreprises et de la population est défaillante.

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