Ciel de Guadeloupe, Baie-Mahault nuit du 1 janvier 2024

En ce début d’année, après que les feux d’artifice ont illuminé le ciel, Le Courrier de Guadeloupe se joint à chaque Guadeloupéen pour formuler des vœux sincères, collectifs, bien au-delà des plaisirs individuels. En effet, la prospérité personnelle ne peut s’épanouir dans l’ombre d’une collectivité en proie aux défis persistants. Ainsi, notre espoir pour 2024 est que la Guadeloupe tout entière, puisse embrasser un avenir radieux, façonné par des politiques publiques judicieuses et des actions concrètes.

L’eau, cette précieuse ressource qui nous maintient en vie, devrait être un droit fondamental pour tous les foyers en Guadeloupe. Alors que nous entamons cette nouvelle année, il est crucial de mettre en place des mesures garantissant un accès continu à une eau potable de haute qualité.

De la même manière, un réseau de transport public efficace, couvrant tout le territoire, est essentiel. Il constitue un pilier central de la vie quotidienne, un moteur du progrès économique et social, et nous aspirons à un système qui relie les localités et favorisant les libertés.

Le savoir est la lumière qui illumine l’avenir. L’archipel mérite une politique de formation authentique, capable d’émanciper aussi bien les jeunes que les adultes. La situation de Guadeloupe Formation qui est aujourd’hui une coquille vide, utilisant les ressources publiques sans offrir de perspectives concrètes, devrait inquiéter et mobiliser fortement. Les Guadeloupéens ont besoin d’une base éducative solide pour bâtir leurs rêves et contribuer à l’épanouissement collectif.

En matière de promotion territoriale, l’inefficacité du Comité du tourisme des îles de Guadeloupe est un constat douloureux. Là aussi les fonds publics se perdent dans un gouffre sans résultats probants, alors qu’ils devraient servir à forger l’image de notre territoire et exploiter son potentiel touristique.

Quant au Mémorial acte, édifice dédié à l’expression de la mémoire de la traite négrière, il est temps qu’il atteigne la hauteur de son ambition. Il ne peut se contenter d’être un monument esthétique, éclipsé par des jeux de pouvoir obscurs. Il est temps que le Macte devienne le phare mondial de la recherche et de la mémoire qu’il était destiné à être.

En conclusion, notre souhait le plus profond pour la Guadeloupe en 2024 est que ceux qui sont appelés à représenter chacun d’entre nous, et ceux qui œuvrent à l’action publique, soient les gardiens vigilants de nos deniers communs. Qu’ils investissent avec sagesse pour des résultats tangibles, le fruit des efforts consentis par chaque citoyen pour alimenter les fonds publics. Le Courrier de Guadeloupe restera un témoin attentif, prêt à faire résonner les aspirations du peuple guadeloupéen. Puissions-nous, ensemble, sculpter un avenir où la Guadeloupe resplendit de progrès et de fierté.

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