Image d’archive. Vendredi 27 septembre 2013 19h Fort Fleur d'Epée, Le Gosier. Marie-Line Dahomay présente Palé pou sonjé, l'action de la Médiathèque Caraïbe autour de son fonds de collecte sur la mémoire orale de la musique traditionnelle de la Guadeloupe. Photo : FB La Médiathèque Caraïbe - Laméca

À 18h30 précises ce vendredi 23 février, les amateurs d’histoire et de musique traditionnelle sont conviés à la médiathèque de Lamentin à la conférence Palé pou sonjé intitulée « Les musiciens traditionnels du Nord Basse-Terre ».

La soirée animée par Marie-Line Dahomay, promet de plonger les spectateurs dans l’univers riche et menacé des traditions musicales du Nord Basse-Terre. À travers le prisme de figures emblématiques de cette région, la chercheuse et collecteure en musique traditionnelle à la médiathèque Caraïbe (Laméca) partagera des interviews conservées par Laméca.

« Dans le Nord Basse-Terre, l’histoire du gwoka est peuplée de nuances singulières, façonnées au gré des événements culturels, politiques et sociaux« , explique Marie-Line Dahomay. Elle ajoute : « Grâce à des entretiens avec des artistes de renom tels que Robert Oumaou, Iverna Rubens, ou encore le groupe Indèstwas Ka, nous redécouvrons ensemble le gwoka, cette musique qui bat au cœur de la Guadeloupe. »

L’entrée est libre et ouverte à tous. Cette initiative s’inscrit dans le projet plus vaste de Laméca, débuté en juin 2005, visant à collecter et préserver la mémoire orale des porteurs de traditions musicales et dansées de la Guadeloupe. Soutenu par le conseil départemental de la Guadeloupe, ce fonds sonore baptisé « Palé pou sonjé », se veut un hommage durable aux pratiques traditionnelles, qu’elles soient disparues, menacées ou encore florissantes.

Au-delà de la musique, c’est une immersion dans l’âme de la Guadeloupe que propose cette conférence. Les témoignages sur le gwoka, prédominants dans la collection, illustrent non seulement l’évolution de cette musique mais aussi la richesse des conceptions et représentations personnelles de ces artistes vis-à-vis de leur art. Une soirée où histoire, musique et mémoire espèrent s’entrelacer, révélant les aspects inédits d’un patrimoine culturel immatériel essentiel.

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