Acharnement juridico-médiatique, manipulation, coup monté. Les deux dirigeants des Républicains en Guadeloupe dénoncent ce qu’ils nomment une campagne contre un homme et la droite. Selon eux, leur camp gagnera la prochaine élection présidentielle.

« Nous attendons les résultats de l’enquête menée par la justice « . Laurent Bernier secrétaire général du parti Les Républicains n’a pas l’intention de changer quoi que ce soit au programme qu’avait prévu le comité de soutien de François Fillon en Guadeloupe. Joint par téléphone mercredi 1er février, le maire de Saint-François investi par son parti dans la deuxième circonscription en vue des prochaines élections législatives dénonce un acharnement juridico-médiatique.  » C’est une campagne menée contre un homme et la droite « , assène Laurent Bernier. Il rappelle que la plupart des députés et sénateurs guadeloupéens emploient ou ont employé des membres de leurs familles en tant qu’attachés parlementaires. Interrogé sur l’identité de ces élus, Laurent Bernier répond qu’il n’en dirait pas davantage :  » Il serait mal venu d’entendre nos parlementaires donner des leçons à quiconque  » se contente-t-il d’ajouter. S’il comprend que les petites gens soient choquées par les révélations des salaires versés par François Fillon à son épouse et ses enfants (Le Canard enchaîné du 25 janvier et du 1er février), il estime qu’il y a manipulation quand on sort cette affaire à trois mois de l’élection présidentielle. Il faut à la France une alternance :  » La gauche a abîmé la France. Seule la droite peut susciter un sursaut « .

Ne pas baisser les bras

Le secrétaire départemental LR réfute en l’état actuel des événements un plan B. L’appel de Georges Fenech, sarkosyste comme Laurent Bernier, lui semble précipité.  » C’est un ancien juge d’instruction. Il a encore le réflexe d’instruire à charge « . Selon Laurent Bernier la droite gagnera l’élection présidentielle. Le maire de Saint-François a annoncé au Courrier de Guadeloupe que les instances du parti allaient regonfler les militants et rassurer au plus vite l’électorat de droite. Plus tôt dans l’après-midi du mardi 1er février, Sonia Pétro, présidente des Républicains en Guadeloupe semble plus catastrophée par la tournure des événements. Les appels des députés du parti en faveur d’un plan B la laissent perplexe voire indécise quant à la marche à suivre.  » Faut-il appeler à soutenir Fillon en Guadeloupe quand à Paris certains pensent déjà à l’éliminer ? « , interroge-t-elle. En revanche sur le fond, elle est sur la même longueur d’onde que Laurent Bernier.  » C’est un coup monté de la gauche. Pas question de baisser les bras « , tonne-t-elle. Sonia Pétro croit toujours à la victoire de la droite.  » Ce sera sans doute difficile. Nous allons tout de même gagner cette élection  » confie-t-elle.

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