Élie Domota dément sur la radio Europe 1 avoir appelé à une grève générale pour le 20 janvier. Le leader du collectif anti-obligation vaccinale des soignants contre le covid, reconnaît cependant avoir déposé un préavis de grève le 9 janvier. Donc grève le 20 janvier, il y aura. Les modalités n’auraient pas encore été définies par le collectif selon le leader du LKP. La mobilisation risque de n’être pas au rendez-vous. Le collectif ne prend donc pas le risque de faire chou blanc en appelant à la grève générale. Toutefois sa volonté de relancer le conflit social est réelle. Des barrages réapparaissent sur les routes. À Bouliqui aux Abymes, à Vieux-Habitants, à Mare Gaillard au Gosier, notamment. Sur Europe 1, Élie Domota évoque l’augmentation du prix du carburant. Un facteur qui avait pesé lourd dans la mobilisation de 2009. Le syndicaliste revient aussi sur les 200 euros d’augmentation obtenus lors de la signature de l’accord Bino en 2009 et qui n’est plus appliqué. Il dénonce la présence des 800 gendarmes supplémentaires appelés en renfort dans le département. Ce sont désormais ces motifs de contestation qui sont mis en avant. Davantage que la mobilisation contre la vaccination obligatoire qui tendrait à devenir sans objet. Le gouvernement ayant mis à exécution le dispositif annoncé à l’égard du personnel de santé récalcitrant aux vaccins. Certains ont fini par accepter le vaccin. D’autres iront soit vers une reconversion professionnelle soit accepteront une rupture conventionnelle.
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