ÉCHOS
En dépit des appels au calme, tout porte à croire que le virage du deuxième tour ne sera pas simple à négocier. Les esprits s’échauffent. Pire, les tensions se radicalisent. Pour certains, ce n’est plus un affrontement républicain, mais une affaire d’ennemis. Et pour cela, la passion aidant, on use de menaces, d’agressions et d’invectives.
À l’image des faits survenus mercredi 9 décembre à la résidence les Quénettes à Wonche Baie-Mahault ou trois soutiens de Victorin Lurel en opération de porte à porte ont vu une bande d’individus leur fondre dessus et leur intimer l’ordre de quitter les lieux. Le pare-brise arrière d’un véhicule de campagne a été brisé.
De même qu’à Petit-Bourg ou un fusil à canon scié a pointé hors d’une voiture en circulation contre des conférenciers de la liste La Guadeloupe Toujours mieux. Des plaintes ont été déposées.
À Baie-Mahault mercredi 9 décembre, « la porte de Basse-Terre » a subi des dégradations, Routes de Guadeloupe précisant par communiqué qu’elle » engagera les poursuites contre les auteurs « . Les réseaux sociaux s’emballent. Cela ment et dément à tout va comme autant de batailles de boules puantes. Souhaitons juste que d’ici là le calme revienne. Le scrutin n’appelle certainement pas de tels débordements.
ÉLECTIONS RÉGIONALES
Ary Chalus remonté à bloc
» La victoire finale est à portée de main « . C’est par ces mots qu’Ary Chalus s’est réjoui des résultats des urnes, au soir du premier tour des élections régionales. Arrivé en tête le 6 décembre avec 43,55 % des suffrages, devançant son rival Victorin Lurel (41,09 %) d’une courte tête, la figure de proue de « Changez d’Avenir « , a aussitôt remercié les 61 173 électeurs qui l’ont soutenu lors de ce premier round électoral. » J’ai pleinement conscience des formidables espérances que vous avez placées dans notre équipe pour un meilleur avenir « , s’est-il empressé de souligner dans un communiqué publié sur son site de campagne. » Notre adversaire espérait gagner au premier tour. C’est donc pour lui une première défaite. Qui en appelle une deuxième « , veut-il croire.
Au seuil d’un second tour particulièrement serré, dans son allocution, Ary Chalus n’a pas manqué de jouer pleinement la carte du front anti-Lurel, ménageant ici les abstentionnistes : » Je comprends leur déception et même leur découragement face au bilan de la mandature du président sortant. » Et cajolant là, les listes écartées à l’issue du premier tour : « leur campagne a fait honneur à la démocratie (…) Leur présence à cette élection est un signe supplémentaire de défiance à l’égard du candidat sortant, signe d’une volonté affirmée de changement. »
ANALYSE
Pourquoi la Chalusmania s’est confirmée au premier tour
« La victoire d’Ary Chalus au premier tour des régionales a des raisons diverses, mais l’une tient sans doute à la lassitude d’une partie de la population. Reste à savoir si au second tour la volonté de changer se confirme. Alors qu’Ary Chalus s’adresse aux jeunes et aux couches populaires, il est probable que la jeune ménagère au chômage n’a pas voté pour le président de Région sortant Victorin Lurel.
La nouveauté contre la continuité
C’est une tendance nationale assez générale, le découragement, la lassitude devant l’austérité, le chômage, et en face de ça, l’absence de renouvellement de la classe politique. Dans ce cas dans l’Hexagone on s’abstient, ou on vote Front National, en Guadeloupe on s’abstient, ou on vote Chalus. Face à un Victorin Lurel qui prône la continuité, Ary Chalus, comme il l’a dit dans son interview au Courrier de Guadeloupe, mise sur la proximité. Certes il n’est pas tout à fait nouveau non plus, mais son bilan comme maire de Baie-Mahault est apprécié. En tant que député, il fait le job et, quoiqu’affilié aux socialistes, il a une façon assez nouvelle de ruer dans les brancards. On lui reproche de ne pas maîtriser les dossiers, mais il se veut un homme d’ouverture, à l’écoute. Il lui reste à convaincre que ce n’est pas une posture.
PREMIER TOUR DE SCRUTIN
l’analyse des résultats de la liste Lurel
Le président sortant tête de la liste La Guadeloupe Toujours mieux a vu Ary Chalus creuser l’écart à Gosier, Petit-Bourg et Baie-Mahault et tenir la dragée haute à Victorin Lurel là où il était censé être fort.
Les résultats du scrutin du premier tour des élections régionales, ont révélé plusieurs réalités. D’abord, une vraie poussée d’Ary Chalus à peu près partout sur le territoire de la Guadeloupe. C’est l’une des données majeures du scrutin. Ensuite un tassement indiscutable de Victorin Lurel auprès de l’électorat. Résultat : dans ses trois fiefs, Baie-Mahault, Gosier et Petit-Bourg, le candidat Chalus fait la différence et dans des territoires censés être dévolus à Victorin Lurel, Ary Chalus n’est jamais fortement distancé. Mieux, il fait pratiquement jeu égal avec le président sortant à Port-Louis, le devance largement à Marie-Galante suite à une rupture avec Maryse Etzol maire de Grand-Bourg rendue publique peu avant le scrutin, mais aussi à Lamentin, Pointe-à-Pitre, Capesterre Belle-Eau. Au Moule, bastion en principe tout acquis à la cause de Victorin Lurel, pas d’écart conséquent non plus, sur fond de querelle sourde entre Gabrielle Louis-Carabin et Justine Bénin. Quant aux Abymes, ce fut vraiment la bérézina pour le candidat sortant lors de ce premier tour. Car c’est dans cette ville à fort potentiel de voix que la différence était attendue. Or, Ary Chalus l’emporte avec un peu plus de 600 voix sur 7 417 suffrages, un score étriqué, qu’Éric Jalton n’a jamais réalisé, à aucune consultation électorale. En cause dit-on, la colère de Louis Galantine et de Dominique Biras, furieux de ne pas figurer sur la liste, et qui aux dires de nombreux militants n’ont pas levé le petit doigt pour convaincre leurs électeurs. En cause également l’inaction de ceux qui les ont remplacés sur la liste et qui, eux non plus n’ont rien fait. N’ayant aucune expérience des élections. Ils se sont contentés aux dires des exclus, de parader. La seule bonne nouvelle de cette soirée électorale pour Victorin Lurel est venue de la Côte sous le vent où il aurait fait excellente figure… s’il s’agissait d’une élection législative. De fait, de Sainte-Rose à Baillif, le candidat Lurel a viré en tête. Même si à Pointe–Noire sa victoire est aussi mince qu’un papier à cigarettes. À Bouillante, Vieux-Habitants, et Baillif, les choses ne s’annonçaient pourtant pas très bien. Le maire de Vieux-Habitants soutenant ardemment Ary Chalus, et Sylvie Gustave dit Duflot désormais opposante à Baillif, ayant depuis longtemps fait sécession avec Victorin Lurel. Pour tout dire, de deux choses l’une, où la démobilisation apparente de l’électorat Lurel et des maires qui le soutiennent à ce premier tour est réelle et celle-ci a porté préjudice au candidat. Dans le camp Lurel, on s’accroche ferme à cette théorie et on promet cette fois de tout faire pour rectifier le tir. Ou alors c’est l’hypothèse de la vague de fond Ary Chalus qui est si forte qu’elle ne peut être vraiment endiguée. Les deux théories sont plausibles. Tout cela sera vérifié dimanche 13 prochain.
AU COEUR DE LA CAMPAGNE
La leçon des déçus faite à Toto
Plusieurs anciens conseillers régionaux n’ont pas été reconduits sur la liste par Victorin Lurel. Certains ont traîné les pieds lors de la campagne. Avec perte et sans profits.
Les contre-performances aux Abymes, à Lamentin et le score mitigé au Moule ont de quoi surprendre mais sont aussi un message clair adressé à la tête de liste Victorin Lurel. Il semble évident aujourd’hui que les choix faits par le candidat en conformité avec sa décision de ne pas reconduire ceux qui bénéficieraient déjà d’un mandat de conseiller départemental ait heurté les sortis. Même si d’un point de vue rationnel l’argument est valable. À ce jeu, Justine Bénin, et Louis Galantine furent au nombre des sacrifiés. Or, c’est aussi dans leurs secteurs que les contre-performances de Victorin Lurel ont le plus surpris. Comment comprendre ces résultats ? Selon toute vraisemblance, la décision a douché les intéressés à froid et plutôt poussé certains à faire le job en traînant les pieds. Une volonté pour eux de démontrer au chef qu’il avait fait le mauvais choix, en leur préférant des personnes plus alléchées par la perspective d’un mandat que par la volonté d’aller au charbon pour faire réussir l’équipe. Nul ne sait pour l’heure comment l’intéressé a réagi et s’il a tenté de rattraper le coup. Mais il semble que cet avertissement à conséquences modérées ait des limites. Hors de question de laisser l’adversaire l’emporter dimanche prochain. Le message du premier tour passé, ils vont enfin faire le Job. Reste toutefois à convaincre également leurs fans qui ne goûtent pas forcément l’éviction de leur leader. L’épisode marie-galantais a laissé aussi des traces. L’électeur marie-galantais a visiblement réagi en faveur de Maryse Etzol et a voté Chalus. Tous ces faits mis bout à bout expliquent en partie les résultats en demi-teinte du candidat Lurel lors du premier tour des élections régionales le 6 décembre.
CAMPAGNE
Victorin Lurel : » Je m’attendais à un combat difficile «
» Nous avons entendu le message qui nous a été adressé et nous en tirerons tous les enseignements « , assure-t-il. Au soir du 6 décembre, c’est lucide et plus déterminé que jamais, que Victorin Lurel a pris acte des résultats du premier tour. Devancé par son rival, Ary Chalus (43,55 %), le président sortant (41,09 %) a cependant tenu à rassurer ses partisans sur l’issue du scrutin : » Je reste convaincu que notre réserve de voix et la mobilisation des abstentionnistes nous permettront de faire la différence. » Malgré des revers essuyés aux Abymes, au Moule, à Pointe-à-Pitre et à Basse-Terre lors de ce premier tour, Victorin Lurel a tenu à nuancer la portée de ces premiers résultats : » Je m’attendais à un combat difficile, car une élection pour un troisième mandat n’est jamais facile. Nous réalisons pourtant le meilleur score des listes de gauche sortantes, toutes régions confondues. »
DÉBRIEFING
Éric Jalton resserre les boulons des élus en campagne
Sonné après la contre-performance de Victorin Lurel et donc du parti « FRAPP » aux Abymes, Éric Jalton a convoqué dès le lundi soir une réunion extraordinaire de son état-major. À l’ordre du jour, » une restructuration drastique des équipes de campagne et particulièrement de celles qui officieront dimanche 13 novembre « , jour du deuxième tour. Le Maire et colistier de Victorin Lurel s’est livré à son analyse de la situation : certains n’auraient pas fait le job, et des voix ont manqué et particulièrement dans le troisième canton. Les regards auraient pu naturellement se poser sur Louis Galantine, élu départemental de ce canton. Mais l’intéressé affirme à qui veut l’entendre » avoir été bien seul à sillonner son secteur et n’avoir pas trop vu ses colistiers départementaux dans la région une fois leur élection acquise « . Néanmoins il réaffirme son soutien à Victorin Lurel et dit » vouloir tout faire pour inverser la tendance en faveur de son poulain aux Abymes « . Dès lundi 7 décembre au matin, Louis Galantine et Éric Jalton ont eu un long entretien dont rien n’a filtré si ce n’est « la reconnaissance du poids politique de l’élu départemental » aux Abymes et la meilleure manière d’aider la liste La Guadeloupe Toujours mieux. Quoi qu’il en soit, c’est une FRAPP ultra mobilisée et résolue à amplifier le mouvement qui a quitté la réunion avec l’optimisme des victoires belles mais difficiles à obtenir.
GAUCHE/DROITE
Des partis et des hommes…
Ary Chalus n’est affilié à aucun parti politique. C’est pourtant lui le chef de file d’une coalition qui regroupe plusieurs partis politiques de droite et de gauche et qui sort en pole position de ce premier tour des élections régionales. Analyse.
Compliqué de toujours comprendre les méandres de la politique en Guadeloupe. D’abord les partis politiques. Ils peuvent être des fédérations de partis nationaux c’est le cas de la fédération du PS, ou encore la section locale des Républicains pour ne citer que les plus connus en Guadeloupe. Lorsque les corsets de ces organisations politiques d’obédience nationale, se font trop étroits pour un quelconque leader en mal d’émancipation, ce dernier crée autour de son aura ou de son audience un nouveau parti. Local celui-là. Classé à gauche, le GUSR est l’exemple par excellence de ce type d’organisation politique. Dominique Larifla avait surtout voulu s’émanciper de Frédéric Jalton qui régnait sur les Abymes et tout le PS local. Puis est arrivée la vague des partis municipaux dont le seul objectif a toujours été l’élection de son leader à la tête de la commune. On ne s’embarrasse pas de corpus idéologique, l’essentiel c’est d’avoir toujours en ordre de marche des militants prêts à se battre sur tous les fronts pour faire élire son leader. Pour ce faire, Éric Jalton a créé la FRAPP aux Abymes, et Christian Baptiste le FARDS à Sainte Anne. Dans le même temps, les partis structurés au niveau du territoire non seulement ne sont pas légions, mais de surcroît, sont de moins en moins organisés et attirent de moins en moins d’adhérents. Résultats : le parcours politique des leaders dépendent moins d’un parti politique que de leur équation personnelle.
Une bataille Lurel/Chalus
Le cas d’Ary Chalus est certainement le plus caractéristique de cette réalité. L’homme a flirté avec la majorité de Victorin Lurel sans jamais adhérer au PS, avant de se rapprocher du GUSR sans pour autant être encarté. Ary Chalus martèle comme un leitmotiv qu’il n’est ni de droite ni de gauche. C’est la raison pour laquelle à ses yeux, il peut réunir sur la même liste aussi bien Marie-Luce Penchard (Divers droite) que Jean-Marie Hubert (Gauche Alternative-nationaliste). Cet effacement des partis au profit des personnalités rend plus facile le franchissement des lignes qui du coup s’estompent. Le choix s’opère non pas sur des convictions mais sur des personnes. D’ailleurs les programmes, bilans, tracts, discours ou autres propagandes électorales passent à la trappe. Les élus ne sont pas en reste. Lucette Michaux-Chevry avait attiré dans ses filets Gabrielle Louis Carabin, mais aussi Reinette Julliard. La même Gabrielle Louis-Carabin s’est affranchie quelques années plus tard de l’UMP, pour rejoindre Victorin Lurel. Daniel Marsin s’était fait élire sur une liste de gauche avant de flirter un temps avec la droite. Les partisans de Victorin Lurel ont eu beau dénoncer l’attelage Penchard/GUSR, les électeurs, au vu de ce premier tour n’en ont eu cure. L’élection s’est résumée à une bataille entre Victorin Lurel et Ary Chalus. Une bataille entre deux personnalités. Cette réalité explique aussi que dans certaines communes, le mot d’ordre officiel du maire de voter pour le sortant, n’ait pas suffi pour mobiliser en sa faveur.
VOX POP
Désir de changement contre compétence
Mercredi 12 décembre 10 heures. Centre commercial de Destreland, Le Courrier de Guadeloupe interroge plusieurs personnes qui acceptent de dire quel a été leur choix pour le premier tour des élections régionales et quelles ont été leurs motivations. Ceux qui choisissent Chalus votent pour le changement. Ceux qui choisissent Lurel votent pour la compétence. Le match est lancé.
Cédric Guillaume de Pointe-Noire, 27 ans
Moi c’est Chalus. Je veux le changement. Je ne veux plus de Lurel. Le changement, le changement, le changement. Je veux voir autre chose. Chalus a fait pour Baie-Mahault, il fera pour la Guadeloupe.
Claudy Martial de Lamentin, 58 ans
J’ai voté Chalus et je voterai à nouveau Chalus. Pour changer. Lurel a déjà fait 11 ans. C’est suffisant. On dit que Chalus n’est pas compétent. Ce n’est pas grave. La compétence viendra. Il apprendra. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon.
Susy Stanis de Capesterre Belle-Eau, la quarantaine
J’ai voté nul au premier tour, et je vote ainsi depuis longtemps. Je ne fais plus confiance aux hommes politiques. Mais au second tour, je voterai Chalus juste pour voir autre chose. Lurel a déjà fait deux mandats, il faut laisser pour un autre.
Fred Armougon du Moule, 72 ans
Moi j’ai voté Alain Plaisir au premier tour. J’ai apprécié sa position sur la vie chère pendant la crise du LKP. Sa proposition économique est séduisante. Faire en sorte que la Guadeloupe puisse produire ce qu’elle mange. En même temps il est cohérent il sait que pour mettre en place une nouvelle économie, il faut changer de cadre institutionnel. Mais au second tour, je voterai Lurel. Je vote ainsi pour la sécurité et la compétence. Je vote Lurel aussi parce que Madame Chevry est déjà à la baguette. Elle refuse de faire un syndicat unique de l’eau. Et puis aussi parce que Chalus a refusé le débat.
Évelyne Bernard de Saint-Claude, 53 ans
J’ai voté Lurel et je voterai à nouveau Lurel. Il a beaucoup fait pour les étudiants. J’ai un fils étudiant. Je voterai pour lui grâce au Mémorial ACTe, l’université, le cyclotron. Parce qu’il est compétent et connaît ses dossiers. Ma commune Saint-Claude est en chantier grâce à la Région. Je ne peux pas ignorer cela.
Paul Melchi, 70 ans
J’ai voté et je voterai Lurel. C’est le plus compétent. Même si c’est un troisième mandat. Si Chalus est élu, il sera éjecté au bout de six mois.
CONSIGNE DE VOTE
Le ni/ni des listes recalées
Laurent Bernier : Guadeloupe solidaire
Laurent Bernier s’est fendu d’un communiqué pas clair pour un sou où il indique en substance que » Lurel a bien résisté dans certaines communes mais que Chalus a le vent en poupe « . Simple constat. Mais il n’appelle pas clairement à voter ni Chalus ni Lurel. Pourquoi ? Laurent Bernier sait.
Marie Christine Myre Quidal : Nouvelle alliance pour la Guadeloupe
» Que les électeurs et électrices fassent librement leur choix en toute conscience. Le Pays nous retrouvera dans son quotidien et lors des prochaines échéances électorales « . Voilà en substance la déclaration de la tête de liste de la Nouvelle Alliance pour La Guadeloupe et l’UPLG. Pas de consigne, mais tous aux urnes.
Alain Plaisir : Alternative populaire et citoyenne
Déçu, Alain Plaisir l’est certainement. » Cette bipolarisation des élections régionales du 6 décembre 2015 a favorisé ces deux candidats d’une manière outrancière, tout en occultant le nécessaire débat de fond, sur les véritables enjeux » conclut-il par communiqué. Mais pour celui qui avec 1,85 % des voix, termine en cinquième position, la campagne est terminée et la construction d’une alternative se poursuit ailleurs. Pas de consignes de vote pour lui non plus.
Stephan Viennet : Guadeloupe Bleu Marine
Même son de cloche de la part du leader de l’extrême droite dont la mission était plus de tenter une percée dans le landernau politique en vue des présidentielles de 2017. Avec 1,40 % ses suffrages, ce n’est pas gagné mais ils y travaillent.
Mona Cadoce : Pou ba Gwadloup on dòt eleksyon an dòt balan
À l’heure où nous mettons sous presse nous n’avons pas recueilli la décision de la liste conduite par Mona Cadoce quand à une éventuelle consigne de vote.
Jean Marie Nomertin : Combat ouvrier
La tête de liste combat ouvrier renvoie les deux protagonistes dos à dos. » Ce sont les mêmes qui s’entendent pour gruger les pauvres » a-t-il déclaré en substance. Une ligne qui ne surprend pas, mais avec juste 1,42 % de voix obtenues son message portera-t-il ?
Mélina Seymour : Oui à la Guadeloupe
Mélina Seymour ne prend pas parti dans le duel du second tour. Elle appelle plutôt à » un sursaut civique afin de vaincre l’abstention le 13 décembre prochain « .
Henri Yoyotte : Nofrap la Guadeloupe en action, vérité et justice sociale
À l’heure ou nous mettons sous presse nous n’avons pas recueilli la décision de la liste conduite par Henri. Yoyotte quand à une éventuelle consigne de vote.
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