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Il faut croire en 2013

Il est de tradition en chaque début d’année d’adresser des vœux à ses proches, et même à ceux qu’on ne connaît pas. À chacun on souhaite bien sûr toujours le meilleur. Même si l’on sait que 2013 n’a pas ce menu à son programme. Mais tant pis. J’insiste. Je souhaite donc que chacun d’entre vous passe sans encombre cette année et que la Guadeloupe entière emprunte résolument le chemin du progrès, même dans cette conjoncture difficile. La crise financière mondiale s’est quelque peu calmée. Mais l’activité économique est au ralenti. Et la sacro-sainte croissance, Graal de l’économie moderne, est durablement en berne. Rien de très réjouissant donc. Comment dès lors, passer cette année ? D’abord en allant de l’avant. Car comme dit Georges Bernanos l’espérance est un risque à courir. Ensuite, en travaillant plus. Car nous répétons inlassablement que les temps sont difficiles. Mais, ils l’étaient beaucoup plus il y a une cinquantaine d’années. Nous produisons aujourd’hui, à cause du confort, beaucoup moins d’efforts. Alors redoublons d’ardeur ! Enfin, si nous savons regarder l’avenir en face, nous verrons qu’il nous reste beaucoup de cartes maîtresses en mains. À nous de savoir bien les utiliser.
1° La crise semble jusqu’ici épargner notre secteur touristique. De nouveaux hôtels -quatre pour être précis- seront bientôt construits en Guadeloupe.
2° Si la défiscalisation a du plomb dans l’aile, les fonds européens eux sont en gros préservés au même niveau pour les prochaines années. Oui, vraiment, il y a de quoi faire. Mais il ne faut pas tuer l’avenir et surtout, ne pas désespérer la jeunesse.

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