Le mois de décembre commence à peine et nous avons pourtant déjà tous, la tête dans les flonflons de Noël. Pourtant, les perspectives ne sont guère reluisantes. Le chômage a encore augmenté et l’économie continue à stagner, voire reculer. Les informations qui nous viennent de l’Hexagone voir de l’Europe ne sont pas plus encourageantes. Le chômage croît de plus en plus vite et la sarabande exécutée par les frères ennemis de l’UMP ne gomme pas l’impression de valse-hésitation donnée par le gouvernement Ayrault. Dans cette ambiance morose, nous ne devrions pourtant pas trop nous plaindre. La défiscalisation a gagné un sursis d’un an alors que la plupart des niches fiscales ont été rabotées. Mais la confiance s’est effilochée. Les projets sont reportés. L’investissement stagne. Et ce n’est pas tout. Il nous faudra bientôt nous battre sur le front de l’octroi de mer, et aller défendre à Bruxelles cette véritable bouée de sauvetage pour nos collectivités locales qui sont déjà pour la plupart au bord de l’asphyxie. Reste le bouclier prix instauré par Victorin Lurel. Dans la tête du ministre des Outre-mer, cette mesure devrait stimuler la concurrence et dynamiser l’activité. Pas sûr que les chefs d’entreprises aient la même lecture du dossier. Les clubs de réflexion ultralibéraux laissent même entendre que les pratiques anticoncurrentielles sont inhérentes aux marchés étroits. La belle affaire ! Mais c’est bien connu. Ceux qui ne jurent que par la finance ont réponse à tout. L’économie, la vraie, celle qui développe l’activité et éventuellement les emplois n’a plus beaucoup d’avenir. Il nous reste pourtant un secteur qui compte tenu de la conjoncture mondiale devrait se développer de plus en plus. Je veux parler du tourisme qui c’est vrai ne s’en tire pas si mal. L’Égypte, la Tunisie, et même les pays asiatiques ne sont plus tellement prisés. Nous devrions en profiter encore davantage. À quand la mise en place d’une vraie politique touristique ?
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