L’année 2012 qui s’achève fut riche en événements politiques puisque le pays s’est donné un président de la République de gauche. Est-ce pour autant le changement comme l’avait annoncé François Hollande en campagne ? C’est vrai, le style Sarkozy et celui du nouvel hôte de l’Élysée n’ont rien à voir. La politique menée par le gouvernement Ayrault n’a pas non plus les mêmes priorités. Mais si l’on en croit la cote de popularité du nouveau couple gouvernemental, visiblement, les Français n’ont pas saisi où se situait pour eux le changement. Pourtant, en dépit des nouvelles orientations de la politique impulsée, 2012 reste une année de transition. L’application et l’effet des décisions du nouveau pouvoir n’ont pas encore eu de véritable impact sur la vie des Français. En Guadeloupe, 2012 ne semble pas avoir apporté de changements significatifs immédiats. C’est pourtant une année politique clé en ce que l’élection de François Hollande change toute la donne au niveau politico-administratif. D’abord, la réforme territoriale est mort-née. Il n’y aura pas de délégués territoriaux. Du coup, le mode électoral prévu par le gouvernement précédent, à savoir la désignation des exécutifs par les délégués territoriaux, restera dans les cartons. Ce changement n’est pas neutre. C’est d’ailleurs si vrai que les dissensions apparaissent déjà entre le Parti socialiste et le GUSR à propos du projet guadeloupéen de société. Enfin un mot pour Le Courrier de Guadeloupe qui est la traduction d’un changement en ce qui concerne votre serviteur. Le plus important pour vous et pour nous c’est que Le Courrier de Guadeloupe assume un choix éditorial nouveau, plus incisif et apporte fraîcheur et modernité. Notre ambition est de décrypter le mieux possible les événements et l’actualité, de participer fortement au débat démocratique. Quitte à bousculer les habitudes convenues. L’objectif est de vous apporter l’information qui vous est utile. Cela dit, je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël et de fin d’année !
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