La semaine dernière, j’ai tenté d’expliquer pourquoi il fallait croire en 2013. J’y reviens non seulement pour étoffer mon propos mais aussi parce qu’il faut rompre avec ce défaitisme ambiant. Les discours alarmistes se font chaque jour plus nombreux quitte à être souvent incohérents. La France emprunte sur le marché international à un taux inférieur que la Grande Bretagne, championne toute catégorie de l’économie libérale. Et il n’est pas sûr, hormis ceux qui agitent le spectre d’une France bolchevique qui saignent les riches, que l’épisode Depardieu soit particulièrement prisé par les Français moyens et encore moins par les petites gens. Mais il est vrai que dans la tête des obsédés de l’optimisation fiscale sinon plus, les humbles n’ont pas voix au chapitre. Seule la finance fait tourner le monde. Jusqu’à la prochaine crise, bien sûr ! En Guadeloupe, nous sommes secoués par l’annonce de la dette sociale considérable des entreprises. C’est un vrai problème qui dénote une vraie difficulté économique. Mais certains se sont habitués aussi à se laisser aller à une forme de laxisme en attendant la prochaine épuration d’une partie de la dette. La carence d’établissements publics comme les hôpitaux ou les communes est tout aussi grave sinon davantage. Et c’est le même laisser-aller. J’observe toutefois que le projecteur est mis en priorité sur le secteur privé défaillant. Or, en dépit d’un climat morose, d’un discours alarmiste, les entrepreneurs font preuve de courage et de création. La Guadeloupe continue à attirer des investisseurs. Nous aurons bientôt quatre hôtels nouveaux. Les Guadeloupéens aussi investissent. Si nous avions un projet Cinéstar à nous mettre chaque année sous la dent, ce serait le Pérou. Alors fichez la paix à 2013. C’est une année qui s’annonce plutôt bien.
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