Le week-end dernier, la ville de Basse-Terre a frémi au rythme du déboulé carnavalesque de Neg chapé. Photo : FB Ville de Basse-Terre

Le week-end dernier, la ville de Basse-Terre a frémi au rythme du déboulé carnavalesque de Neg chapé. Cet assaut carnavalesque des rues, orchestré par l’association Prestan’s Kréyol, surprend par son timing, bien éloigné des habituelles festivités pré-Carême. La soirée s’est poursuivie avec un chanté Noël animé par le groupe ID OR, un rendez-vous bien plus traditionnel et incontournable de la période de l’Avent.

Si le chanté Noël est ancré dans les traditions, les déboulés carnavalesques en décembre dans la région Pontoise et de Basse-Terre font grincer des dents. Pour les organisateurs, cette initiative anticipe le calendrier 2025, qui a une période carnavalesque courte qui s’étire sur 42 jours entre le premier dimanche de l’année et le mercredi des Cendres. Mais cette inversion temporelle ne fait pas l’unanimité.

Certains déplorent un appauvrissement culturel et dénoncent qui, selon eux, enferme l’expression culturelle et artistique locale dans un seul registre. Pour des figures du milieu culturel, ce déboulé hors saison illustre un « dévoiement complet » des acteurs culturels. À leurs yeux, cette tendance à faire du carnaval à toutes les sauces traduit un manque de créativité, où le folklore, loin de s’enrichir, se sclérose. Boum boum boum, ayayaaaaaay.

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