2O17 a été marquée par l’arrivée d’un ovni à la tête de l’État français. Il avait 39 ans. Il est doté d’une audace à toute épreuve. Il s’appelle Emmanuel Macron. Il n’a peur de rien. Le nouveau président de la République est à l’origine d’une déflagration des partis politiques traditionnels, bien aidés en cela par leur propension à s’autodétruire. Sur ce chapitre, il y aura désormais un avant et un après Macron. J’ajoute que l’homme a flairé le sens du pouvoir. Il se plaît à le border de solennité. Rien ne lui résiste, tout lui réussit et la France frétille d’aise désormais à l’international. Et que dit le peuple ? Pour l’heure rien. Il observe.
2017 c’est la dernière étude qui traite des inégalités dans le monde. Elle indique que la société que nous fabriquons est irresponsable et égotique. Pour aller vite, un nombre restreint de riches se partage une proportion de plus en plus grande des richesses mondiales. Les chiffres de l’étude sur les inégalités contredisent la théorie du ruissellement. Laquelle professe qu’il faut laisser les riches s’enrichir afin que les pauvres puissent en tirer profit. Ces données télescopent l’image sympathique du premier de cordée trouvée par Emmanuel Macron. Le premier temps du mouvement est audible. il faut créer des richesses si on veut en distribuer. Au deuxième temps, la machine s’enraye. Plus les premiers de cordée accumulent des richesses, et plus ils les gardent par-devers eux. Jusqu’à se soustraire de l’impôt. Si Emmanuel Macron maîtrise le deuxième temps du mouvement, je signe tout de suite pour un second quinquennat. Je suis convaincu de ne prendre aucun risque.
2017 en Guadeloupe, ce sont les éléments déchaînés. Irma à Saint-Martin avec son spectacle de désolation, les édifices étêtés, éventrés et la panique à chaque coin de rue. C’est Maria en Guadeloupe qui en a surpris plus d’un, y compris les services de la météo. C’est le rappel brutal à notre réalité de zone à risques. Zone des grands vents qui peuvent tout emporter, pays aux tremblements imprévisibles et mortels. Terre de raz-de-marée et de crues, qui du haut de son dôme de la Soufrière peut cracher la lave et le feu.
2017 c’est aussi la sempiternelle crise de l’eau qui n’en finit plus. C’est grave. Il faut agir. Ce n’est toutefois sûrement pas en s’associant aux différents gouvernements qui crient gouvernance unique que le problème sera réglé. C’est la même image prise par de Gaulle qui disait qu’il ne suffisait pas de sauter comme un cabri et de crier Europe Europe pour que la Communauté européenne se construise.
Le Courrier de Guadeloupe vous souhaite un joyeux Noël, de bonnes fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous le 12 janvier 2018.
Poster un commentaire