« Depuis mon plus jeune âge, cela a toujours été une passion pour moi » explique Lionel Annacanon, éleveur caprins de la commune de Saint-François. Photo : Gwada Boer Goat

À l’est de la Guadeloupe, Lionel Annacanon, éleveur caprin de la commune de Saint-François, se trouve confronté à des défis majeurs pour concrétiser sa passion et ses ambitions agricoles. Malgré sa formation spécialisée et son expérience croissante, il peine à trouver le foncier nécessaire au développement de son activité. Il lance un appel au public pour trouver une solution à son impasse.

« Depuis mon plus jeune âge, cela a toujours été une passion pour moi. En 2018, je fais ma première déclaration de détenteur de caprins à la chambre d’agriculture ; aujourd’hui mon cheptel se compose d’une vingtaine de têtes de race boer, kahalari red et boer marbré » partage-t-il, illustrant l’engagement profond qui l’anime.

L’homme est passé en 2019, par la formation de responsable d’exploitation agricole option élevage au centre de formation agricole CFPPA de Petit-Canal, où il obtient son brevet professionnel option élevage. Il s’est ensuite envolé en 2022 dans l’Hexagone, d’où il est revenu formé à l’initiation à la transformation fromagère au CFPPA d’Aurillac (département du Cantal).

Malgré ses qualifications acquises récemment, ses ambitions de vente de chevreaux de race pure à court terme, de transformation et commercialisation de viande caprine en circuit court à moyen terme, et de production de fromage de chèvres à long terme, se heurtent à des difficultés criantes. Bien qu’il ait obtenu la location de deux parcelles d’environ 5 000 m2 chez des particuliers, leur taille demeure insuffisante pour mener à bien ses projets.

« J’ai déjà effectué plusieurs demandes et démarches pour ma demande de foncier aucunes n’ont abouti » explique-t-il. L’appel lancé par Lionel Annacanon révèle les obstacles auxquels sont confrontés de nombreux jeunes agriculteurs en Guadeloupe. Il garde espoir de pouvoir trouver les deux hectares de foncier qui lui permettraient de continuer son projet et pouvoir présenter à la Guadeloupe des productions locales et authentiques. « N’hésitez à me contacter si vous avez des pistes de mise à disposition pour du foncier » lance-t-il. Un cri du cœur relayé par les Jeunes agriculteurs à l’ensemble de la Guadeloupe.

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