Le directeur délégué de Gardel Nicolas Philippot (en chemise blanche), a finalement signé mardi 30 avril le protocole qui a mis d’accord planteurs, Etat, Région, Département.

La récolte cannière 2024 est bel et bien lancée. Les premières cannes ont été livrées à l’usine de Gardel au Moule, depuis hier jeudi 2 mai. Le directeur délégué de Gardel Nicolas Philippot (en chemise blanche photo ci-dessus), a signé mardi 30 avril en fin de matinée, à l’espace régional du Raizet, le protocole tel qu’il avait, dès le départ été rédigé par les planteurs, et les principaux bailleurs de fonds (État, Région, Département).

Nicolas Philippot avait refusé de signer le protocole, en dépit de l’accord de principe conclu le vendredi 26 avril au Raizet, entre la sucrerie et les cultivateurs réunis en Kolèktif, sur la base d’une mise supplémentaire de l’usinier de 500 000 euros, de 500 000 euros de la Région, de 250 000 euros du Département et d’environ 900 000 euros de l’État.

En revanche, il s’était fendu d’un écrit adressé au préfet, par lequel Gardel s’engageait à honorer sa mise de 500 000 euros. Une manière de signifier qu’il n’adhérait pas aux autres points du protocole. Bruno Wachter, président de l’interprofession Iguacanne, pour des raisons inconnues menaçait lui aussi, de ne pas signer l’ordre de coupe. Selon plusieurs sources, tout ce beau monde a été rappelé à la raison par le préfet et le président de Région.

Ni l’Union des paysans guadeloupéens (UPG), ni le groupement économique qui regroupe les coopératives Sicama, Sicadeg, Sicagra, ni le syndicat professionnel des travaux agricoles (ETA) qui procède aux coupes et au transport, n’ont signé. Ils étaient plutôt opposés aux demandes du Kolèktif des planteurs. Mais leurs signatures ne sont pas indispensables, et leur absence ne devrait pas entraver le déroulement de la récolte.

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