Tous les pays ou presque d’Europe sont confrontés en ce moment à une vague d’immigration qui propulse au-devant de la scène, les partis ou groupes les plus rétrogrades et réactionnaires. Ils sont porteurs des idéologies les plus sombres et d’analyses aussi simplistes qu’imbéciles. En France, Nicolas Sarkozy convaincu d’être dans l’air du temps, surfe allègrement sur cette vague. Il cultive le rejet de l’autre dans l’espoir d’exercer à nouveau la fonction suprême de président de la République. Dans le même temps, Marine Le Pen tente de policer son discours afin d’être plus présentable en vue de la fonction qu’elle convoite. Sauf qu’on ne raye pas en six mois, l’ADN de toute une vie et même d’avant. Il serait idiot ou malhonnête de nier une réalité criante. L’immigration parce qu’elle est à la fois massive, incontrôlable et irrationnelle, est mal vécue en France et dans la plupart des pays européens. La peur n’est plus cantonnée au bof de service. Elle a gagné les couches sociales moins défavorisées et concerne aussi aujourd’hui les Français moyens. Ajoutez à cela la guerre de religion et de civilisation qu’une bande d’énergumènes fanatisés qui se réclame de l’islam entend livrer à l’Occident et vous comprendrez aisément pourquoi, on ne peut rejeter d’un revers de main la problématique de l’immigration. C’est un vrai sujet.
Il n’est pourtant pas sûr qu’il existe de solution au problème quoiqu’on fasse, ou quoi qu’on promette. L’histoire nous enseigne que l’homme, depuis la nuit des temps, s’est toujours déplacé en quête de nouveaux espaces et de nouvelles richesses. Quand la Terre s’est peuplée en plus grand nombre, les guerres ont rythmé les rencontres des nations. Dans ce contexte, il s’agissait davantage d’invasions, de colonisations voire d’exterminations, que d’immigrations. Au final, ce dernier mode de transfert des populations s’avère moins violent, même si encore une fois il n’est pas sans poser problème. À l’échelle de l’âge de l’humanité, il est clair que toute l’histoire de l’espèce peut se résumer à des rencontres, des confrontations, des échanges, des brassages. L’altérité est même le principal moteur de l’humanité. Lorsque pour une raison ou une autre certaines populations sont restées en dehors de tout contact avec d’autres humains, elles ont pris du retard.
La Guadeloupe est elle aussi confrontée à l’immigration. Les chiffres rares et anciens donnés par l’INSSE indiquent que notre territoire n’est pas pris d’assaut par les étrangers de tous poils qui errent sur la planète. Ils pourraient pourtant être les bienvenus lorsqu’on sait qu’à partir de 2030, la population de la Guadeloupe, déjà vieille, va commencer à diminuer. Encore faut-il le faire savoir à la population, et édicter des règles et des conditions claires d’entrée en Guadeloupe pour les étrangers. Cela n’empêche nullement une politique plus drastique à l’égard de l’immigration clandestine. Nos côtes observées et signalées devraient être mieux gardées. La sensation de vivre notre pays comme un gruyère finit par exaspérer les plus sages. Il n’existe aucun chiffre fiable de l’immigration clandestine. Et pour cause. C’est celle-là qui pose pourtant problème. C’est à ce phénomène auquel est confrontée la population. L’immigration forcément clandestine qui a pris pied dans le Nord Grande-Terre, n’est pas neutre. Elle bouscule les habitudes d’une population rurale qui découvre le commerce du sexe, les mariages intéressés par la seule acquisition de la nationalité française, et les reconnaissances d’enfants aux mêmes fins. Tandis que des vautours, cette fois des Guadeloupéens, toujours prompts à tirer profit de situations louches, s’en mettent plein les poches.
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