Cérémonie de récompenses en faveur du meilleur bachelier de chaque établissement de Guadeloupe, le 9 juillet au lycée hôtelir au Gosier. Photo : Le Courrier de Guadeloupe

L’académie a vu 5 815 candidats se présenter au premier groupe d’épreuves du bac 2024. Le taux de réussite, atteignant 80 %, marque une hausse de 2,4 points par rapport à 2023. La proportion d’élèves convoqués au rattrapage est de 12,6 % soit 1,3 point en moins par rapport à l’année dernière. L’objectif de 90 % de bacheliers devrait être atteint.

Le plus jeune candidat de l’académie est âgé de 14 ans, le plus âgé de 53 ans. Le major de l’académie, Ethan Copol a obtenu la moyenne de 19,2.

61,8 % des admis du premier tour ont obtenu une mention. 387 lycéens, soit 8,3 % des lauréats, ont décroché une mention très bien grâce à une moyenne supérieure à 16. Ils sont 891, soit 19,1 %, a avoir obtenu une mention bien (moyenne entre 14 et 16). La mention assez bien (moyenne entre 12 et 14) revient à 1 599 lycéens, soit 34,3 % des admis.

Le détail national des mentions n’est pas encore disponible pour 2024, mais l’académie de Guadeloupe est proche des chiffres de 2023 en France. 9 % des candidats avaient décroché une mention « très bien » à l’échelle nationale. 18,8 % une mention « bien ». 29,2 % avaient reçu une mention « assez bien »

Avec une édition qualifiée de particulièrement difficile en mathématiques où l’épreuve avait arraché des larmes à de nombreux candidats, les correcteurs ont eu des barèmes nationaux adaptés. « On a eu des barèmes plus indulgents » explique un correcteur en sciences physiques, qui note que depuis quelques années la tendance en France est que les questions les plus simples rapportent plus de points. Cette inversion de logique permet de légèrement remonter les notes, « sans pour autant masquer le mérite des élèves » selon lui.

Ces barèmes adaptés sont une manière de contourner l’interdiction par le ministre de l’Éducation nationale d’« harmoniser » les notes. La pratique consiste pour les jurys à augmenter les notes des élèves après que la correction a été faite par les enseignants. Cette interdiction vise à augmenter l’équité et la transparence des évaluations. Mais « le bac est de moins en moins un examen national » se désole un correcteur en philosophie. « L’examen se régionalise de plus en plus avec le poids du contrôle continu et le fait qu’en règle générale, dans toutes les académies, les correcteurs ne veulent pas trop pénaliser les résultats de leur académie ».

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