Les 7,056 kg de cocaïne saisis sur un navire de pêche sans pavillon dans la zone Antilles le 6 octobre 2025 sont débarqués par la Marine nationale au port de Fort-de-France. Photo : Forces armées aux Antilles

La tendance est lourde. Le trafic de cocaïne ne cesse de croître dans la zone Antilles. Les chiffres des saisies ces dernières années en témoignent. 10 tonnes de cocaïne interceptées en 2023. 28,3 tonnes saisies en 2024. Près de 30 tonnes déjà saisies depuis le début de l’année 2025.

Dans un communiqué publié ce mardi 14 octobre, les forces armées annoncent la saisie de plus de sept tonnes de cocaïne sur un navire de pêche intercepté la semaine dernière dans la zone des Antilles. Cette opération porte le total des stupéfiants saisis dans la région à près de 30 tonnes depuis le début de l’année 2025, et ce alors qu’il reste encore un trimestre à courir.

La saisie a été réalisée le 6 octobre par un bâtiment de la Marine nationale lors d’un contrôle d’un navire sans pavillon. Les militaires ont découvert « plus de sept tonnes de produits stupéfiants » répartis en 250 ballots, soit 7 056 kg de cocaïne, dissimulés dans une soute. Le navire a été ramené au port de Fort-de-France en Martinique (photo ci-dessus).

Les six personnes présentes à bord ont été interpellées et déférées, ce lundi 13 octobre, au tribunal judiciaire de Fort-de-France. Elles ont été placées en détention dans l’attente de leur jugement, prévu le 27 novembre. L’enquête judiciaire a été confiée à l’Ofast, l’office anti-stupéfiants des Caraïbes.

Ces statistiques confirment que les Antilles, leurs ports et aéroports, sont une zone de transit de choix pour les narcotrafiquants. L’augmentation du volume des saisies reflète à la fois une intensification des flux et un renforcement des moyens de lutte déployés. La Marine nationale souligne l’« engagement soutenu des armées françaises contre les trafics illicites au profit de la stabilité régionale et de la protection des populations ».

La croissance du trafic de stupéfiants s’accompagne inévitablement d’une hausse de l’activité du banditisme. Les organisations narcotrafiquantes propagent la criminalité et la violence armée dans la région.

Avec AFP.

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