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Au-delà des extravagances

Au-delà des extravagances

Colette Koury s’est encore répandue dans un tiré à part véhiculé par France-Antilles sous l’estampe de  » communiqué « . Comme si cette piteuse façon de procéder pouvait dédouaner le quotidien des règles élémentaires de déontologie qui régissent les rapports entre journaux d’information, dès lors que l’appât du gain se fait trop fort. Mais nous en reparlerons. Puis-je dans l’exercice de mon humble profession demander à Colette Koury qui a payé la facture ? Pas la CCI ? Car juste pour la forme il est évident que Madame réglant un compte personnel, a payé de sa poche… Nous en reparlerons. Ainsi non seulement elle m’aurait refusé le poste de directeur général de la CCI, que je lorgnais, mais de surcroît elle m’aurait chassé des locaux de la Chambre où logeait un moment l’Union des moyennes et petites et entreprises de la Guadeloupe (UMPEG) dont j’étais le directeur général. Voilà en effet, matière à nourrir une haine féroce à son endroit et envers sa famille. Je parie que si elle commet encore une petite bafouille ou une logorrhée publique elle trouvera autre chose à inventer.

Sauf que lorsque je quitte l’UMPEG en 1998, il y a belle lurette que l’association a déjà déménagé à l’immeuble qui fait face au Carrefour Market à Grand- Camp, aux Abymes. À cette époque, Amédée Adélaïde est toujours président de la CCI, et Félix Claireville prendra sa succession. Ce n’est qu’en 2004 que Colette Koury accède au poste de président de la Chambre de commerce de Pointe-à-Pitre. Cherchez l’erreur ! Mentez mentez… a-t-elle accusé, en se référant à un philosophe. L’ennui c’est que la formule est associée à Goebbels, personnage nazi de triste mémoire qui a rendu la phrase célèbre. Curieuse référence ! La polémique entretenue avec Colette Koury ne me réjouit pas. Elle m’ennuie. Si ce n’était l’impérieux besoin que j’éprouve de rétablir la vérité, je m’en dispenserais volontiers. En ce qui concerne Le Courrier de Guadeloupe, nous avons décidé de laisser Colette Koury à ses chimères et à ses divagations chaque jour plus extravagantes. Au-delà, de ces joutes sommes, toutes insignifiantes, il y a une réflexion plus sérieuse à mener. D’abord, nous devons nous interroger sur la société dans laquelle nous vivons. De quelles valeurs nous réclamons-nous ? En vertu de quels critères certains peuvent-ils s’exonérer le plus naturellement du monde de tout devoir, et de tout respect des lois et des règles ? Tout le monde peut succomber à une faute. Personne ne devrait concevoir qu’il soit normal que l’illégalité soit la norme chez certains. Et d’une manière tout-à-fait naturelle. Beaucoup regardent tout cela d’un air goguenard quand ils ne sont pas admiratifs waah madan’m la fo !

Le plus triste c’est de constater que le courage n’est pas une vertu florissante sous nos cieux. Et de quel courage parle-t-on ! S’agit-il de vivre traqué en Syrie, à Mossoul ou en Afghanistan ? Non. Il s’agit seulement de dire la vérité, de savoir dire non, de ne laisser personne porter atteinte à votre dignité. Il faut constater cependant que ce n’est pas si facile qu’on pourrait le croire. Aussi au Courrier de Guadeloupe, chaque fois qu’un Guadeloupéen osera relever la tête, nous le montrerons en exemple. Nous en ferons un héros. Joseph Titéca-Beauport parce qu’il a su dire stop, et garder la tête haute, appartient à cette catégorie d’hommes. La société guadeloupéenne a besoin de modèles. Le Courrier de Guadeloupe les mettra en avant et leur rendra hommage. Merci à Joseph Titéca-Beauport d’avoir refusé de baisser la tête et d’avoir préféré la vérité aux accointances rances. Joseph, vos enfants, votre famille, les jeunes qui frappent à la porte, les Guadeloupéens un brin honnêtes, et moi aussi si vous permettez, nous sommes fiers de vous.

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