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Basse – Terre: Le PS à l’assaut du dernier rempart

Basse - Terre: Le PS à l'assaut du dernier rempart

À un mois et demi du premier tour des élections municipales (le 23 mars prochain) Le Courrier de Guadeloupe met le projecteur sur les communes où la bataille s’annonce des plus serrée. Soit parce que les candidats sont très proches en terme de poids électoral (Morne-à-l’Eau, Lamentin, Goyave, Sainte-Anne), soit parce que la réalité politique de la commune est rendue floue par des candidatures nombreuses sans qu’aucune ne se détache vraiment (Sainte-Rose, Pointe-Noire, Port-Louis). Quant au chef-lieu Basse-Terre, l’affrontement Chevry/Attalah dépasse la compétition entre les deux concurrents. Ici c’est la survivance ou la fin d’une époque qui se joue.

Lucette Michaux-Chevry

Basse-Terre. Un bastion. L’un des derniers de l’ère Chevry, défendue par Lucette elle-même, bien décidée la Dame à ne pas s’en laisser conter. LMC a tout connu. Elle a dirigé les deux assemblées conseil général et conseil régional, a été ministre de la France par deux fois et a été longtemps au centre de la vie politique de la Guadeloupe. On était fait roi par Lucette ou, plus souvent, à jamais détruit par sa volonté. Aujourd’hui la donne a bien changé. Exit le parti de la droite locale  » Objectif Guadeloupe « , longtemps l’alpha et l’oméga de la vie politique guadeloupéenne. Lucette s’est repliée sur Basse-Terre et entend bien gagner son dernier combat politique. Un combat politique qu’elle mène en pensant ardemment à sa fille Marie-Luce Penchard qui a pris au premier coup toute la lumière en devenant ministre sans avoir vraiment fait ses classes. Sa mère compte bien combler cette lacune. C’est sans doute pour cela que c’est elle qui tiendra la barre et la liste. Contre elle, le parti socialiste s’est mis en ordre de bataille. Joël Lobeau et Jocelyn Mirre roulent pour André Attalah. C’est l’union sacrée. Mais les socialistes ont fait encore mieux. Ils ont rallié à leur cause Henriette Solignac, conseiller général du premier canton de Basse-Terre qui appartenait à la majorité municipale conduite par L.M.C., Jean-Michel Penchard beau-frère de Marie-Luce Penchard qu’on voit dans tous les meetings importants du candidat Attalah et on parle désormais d’un soutien de Brigitte Rodes qui cette fois ne serait pas candidate. Pendant ce temps, André Attalh enchaîne réunions sur réunion et veut faire mentir l’idée selon laquelle, il n’est pas populaire. La lutte finale opposera à coup sûr Lucette Michaux-Chevry à André Atallah, lutte arbitrée par Roland Ezelin qui a toujours tiré son épingle du jeu à Basse-Terre et Robert Valérius qui aux dernières nouvelles serait lui aussi partant. Mais au-delà des résultats de l’élection c’est toute une symbolique qui se joue à Basse-Terre. Une victoire de Lucette Michaux-Chevry signifierait qu’elle est un personnage exceptionnel dans le paysage politique et pourrait mettre sur orbite sa fille Marie-Luce Penchard. Une victoire d’André Attalah signifierait le point final d’une époque, mais ce serait aussi une formidable apothéose pour Victorin Lurel. Fort probable que le ministre consacre toutes ses forces à cette bataille.

Rémy Senneville gros outsider

Les discours sont rodés à Goyave. Des discours qui se ressemblent d’un candidat à un autre à s’y mé prendre, enfin à quelques nuances près. Les mêmes grands thèmes de l’environnement, du tourisme et de la valorisation du potentiel goyavien laissé en jachère sont inlassablement avancés par chacun des candidats interrogés. Un tour de l’horizon local permet d’observer que, bien que le paysage politique se soit étoffé depuis les dernières élections municipales de 2008, les outsiders ne semblent pas se constituer en une opposition unie face au maire sortant Ferdy Louisy divers gauche. Toutefois, un nom est répété un peu plus souvent que les autres. Celui du charismatique Rémy Senneville sans étiquette, membre du conseil municipal passé à l’opposition qui a su acquérir le mordant nécessaire pour mener cette bataille électorale :  » Mon ambition est de remettre Goyave debout car elle a été mise à mal durant cette mandature « . Rémy Senneville jouit d’une vraie popularité. Il pourrait être la vraie surprise de ces municipales. D’autres, en la personne de Serge Sahaï sans étiquette plus posément, évoque comme cheval de bataille et toujours en lien avec les domaines du tourisme et de l’environnement, la  » nécessité d’un parc d’activité pour redynamiser la ville et augmenter son attractivité perdue « . Enfin, Patrick Brochant avance que  » L’aspect social est primordial dans une commune où la population a des attentes concernant l’insertion de sa jeunesse et son intégration économique « .

Du travail en perspective

Quatre listes se sont affrontées aux dernières municipales de 2008. Quatre dont aucune tête de liste n’est pour l’instant reconduite sinon celle menée par l’actuel maire Ferdy Louisy. Avec Jean-Philippe Philemon, ils sont cinq candidats déjà déclarés. De l’avis de chacun, Goyave part de loin pour recouvrer toutes ses forces et se mettre à niveau dans le cadre de l’intercommunalité..

José Toribio en perte de vitesse ?

Les six années de mandat de José Toribio du Parti socialiste guadeloupéen (PSG) ont été marquées par l’instabilité politique et les démêlés judiciaires. Une instabilité politique d’abord avec discorde qui l’oppose à son conseil municipal sur de multiples questions dont le rachat des terres de Caféière occupées illégalement depuis trente ans. Déjà mis en minorité par son conseil municipal à plusieurs reprises, le conflit s’envenime au point que les délégations de José Toribio lui sont complètement retirées. Si dès février 2013, le maire arrive à regagner la confiance des frondeurs qui réclamaient sa tête, et reprend ses pleins pouvoirs, le bilan de sa candidature n’en est pas moins mitigé. La réhabilitation de Ravine Chaude reste l’un des échecs les plus évidents de la mandature Toribio. Sur le plan financier aussi le Lamentin souffre de quelques lacunes dont la principale : une taxe foncière sur les propriétés bâties qui flambe à 44,10 % faisant de la commune la championne de l’impôt foncier devant Morne-à-l’Eau. Autant de brèches dans lesquelles les adversaires de José Toribio peuvent s’engouffrer. Face à lui Jocelyn Sapotille du PS et le duo indistinct Daniel/Reinette Julliard sans étiquette. Le premier semble bénéficier de circonstances favorables. Mais électoralement, José Toribio garde une assise forte tandis que Reinette Julliard a reculé. Cette dernière est inéligible pour prise illégale d’intérêt jusqu’en mars 2014. Elle a tenté un coup d’éclat en déclarant devant la presse soutenir la candidature de Daniel Julliard son époux. Interrogé par Le Courrier de Guadeloupe mercredi 12 février dernier Daniel Julliard ne savait plus très bien si c’est bien lui qui conduirait la liste cornaquée par Reinette Julliard,  » si c’est moi la tête de liste je ferai une déclaration  » nous a-t-il indiqué. En grignotant quelque 400 voix entre deux scrutins, et en ayant réussi à débaucher les deux tiers des soutiens de Reinette/Daniel Julliard, Jocelyn sapotille, soutenu par le PS pourrait avoir ses chances. Mais il est à parier qu’il ne pourra pas compter sur le soutien de Reinette Julliard au second tour.

Un citoyen porte plainte contre Dona Erie pour prise illégale d’intérêt

La plainte est datée du 5 février dernier. Teddy Gabreau soutient que par décision du conseil  municipal, le maire s’est rendu acquéreur, d’un terrain qui est constructible sur une superficie de 800 mètres carrés. Teddy Gabreau soutient également que l’acquisition de ce terrain a été faite au profit personnel du maire ou via un prête-nom. Le lotisseur lui ayant vendu à vil prix quelques années au paravent. Teddy Gabreau affirme que la commune a également cédé sans explication de nombreuses parcelles à des prix nettement inférieurs aux prix du marché (45 euros le mètre carré) notamment dans la section de Macaille celles portant les numéros BA 217 et BC 230 ainsi qu’une troisième parcelle à des particuliers. La plainte précise qu’Alfred Dona Erie maire de la commune d’Anse-Bertrand a poussé le conseil municipal à acquérir un terrain directement ou indirectement à vil prix par le lotisseur il y a quelques années. Teddy Gabreau poursuit en précisant qu’il est démontré que la parcelle cadastrée n° 469 au lotissement Guéry appartient maintenant à la commune selon le relevé de propriété ce qui prouve bien que la commune est devenue propriétaire d’un bien qui appartient en réalité aux copropriétaires du lotissement. En filigrane la plainte laisse entendre la question suivante : quel intérêt une commune aurait-elle à acquérir un terrain dans un lotissement ? A contrario une personne physique peut y avoir un intérêt certain. Reste à savoir quel sort le parquet réservera à cette plainte à quelques semaines du premier tour des élections municipales.

Illustration

Tony Sinivassin, mort-né ?

Deux faits majeurs ont marqué la vie politique pointe-noirienne. La démission de Christian Jean-Charles PS du camp de Félix Desplan PS après que celui-ci lui ait dénié le poste de maire, lui préférant l’actuel Tony Sinivassin sans étiquette. Christian Jean-Charles est un technicien que son poste de conseiller régional met régulièrement face aux chantiers d’aménagement et d’infrastructures cofinancés par la ville et la Région. Même si la ville souffre encore d’un sous-développement économique, depuis 2008 des efforts d’équipements ont été faits. Entre autres le hall des sports et la rénovation de la piscine communale, mais surtout l’aménagement du littoral.  » Le fait que j’ai démissionné de l’équipe municipale ne m’a pas empêché de continuer à travailler pour ma commune. Depuis, j’ai approuvé près de 500 000 euros de travaux. Et je tiens à préciser que le maire m’a sollicité pour l’achat de véhicules communaux, ainsi que 20 000 euros d’actions pour développer le tourisme «  indiquent Christian Jean-Charles. Tony Sinivassin se retrouvera donc face à un membre de son ancienne majorité soutenu par Victorin Lurel, Josette Borel-Lincertain et Jacques Gillot. Là où les choses se compliquent c’est que dans le cas de Pointe-Noire Sinivassin et Jean-Charles devront de toute façon se séparer les voix de Félix Desplan. De son côté, même s’il peut s’approprier le bilan du maire sortant, sa jeune mandature est déjà entachée d’une suspicion de tentative de corruption. D’ailleurs Tony Sinivassin a nié les accusations portées par l’ex-maire, Claude Guillaume divers droite. Les deux hommes sont actuellement engagés dans une procédure judiciaire, l’un pour tentative de corruption, l’autre pour diffamation. Tout cet imbroglio à gauche pourrait bien arranger les affaires de Camille Élisabeth divers droite.

Et s’il y avait un effet Baron ?

Sainte-Rose est sans doute l’une des communes où la mairie sera le plus âprement disputée. Il faut dire que depuis le retrait forcé de Clodomir Bajazet divers droite, les forces politiques en présence sont balkanisées. Le maire en place lui-même, Richard Yacou divers droite n’a pas une assise très solide. Il a été élu en 2008 dans une quadrangulaire avec 38 % des suffrages. La commune est toujours dans une situation financière délicate. Elle cumule 25 millions d’euros de dettes. Il n’y a pas eu non plus d’investissement significatif en termes d’équipement dans la ville. Pour autant, le sport fonctionne fort bien à Sainte-Rose, l’USR et toutes ses sections football, basket, cyclisme figure bien dans les compétitions, même si on peut toujours critiquer la politique de recrutement du club qui fait une grande place aux étrangers. Aux Brésiliens notamment pour l’équipe de football. Et avec le Gosier Sainte-Rose est l’une des places gastronomiques de la Guadeloupe. Toutefois, la ville ne connaît pas de véritable essor économique. Le centre commercial de Nolivier mit à part les deux enseignes Leader Price et Gifi se vide et s’étiole tout doucement. Par ailleurs, le conseil municipal ne présente plus un front très uni. Le deuxième adjoint chargé des finances Fauvert Savan s’en est allé. Il sera d’ailleurs candidat lui aussi. Quant à Louis Daniel Justine soutenu par le GUSR, il a rallié le maire. De fait, la compétition se jouera entre d’une part Richard Yacou et ses deux adversaires de gauche Claudine Bajazet proche du PS et Adrien Baron PS. Claudine Bajazet a été adoubée par Max Mathiasin l’actuel secrétaire départemental du PS alors qu’Adrien Baron avait remporté l’adhésion des militants socialistes. L’épouse de Clodomir Bajazet compte sur l’ancien électorat de son mari. À condition qu’il ne se soit pas volatilisé. Quant à Alain Lesueur sans étiquette et directeur de cabinet de José Toribio, il sera encore de la partie. Pourtant, pour morcelées qu’elles soient, les forces de certains candidats sont bien réelles. Il va ainsi de celles d’Adrien Baron qui dispose déjà d’un électorat depuis les dernières municipales de 2008. S’il sait le faire fructifier, il pourrait bien changer la donne à gauche et réunir autour de sa candidature au second tour. À moins qu’on s’achemine encore une fois vers une quadrangulaire qui pourrait faire l’affaire de celui qui sortira en tête au premier tour. Et là Richard Yacou a toutes ses chances.

Jean-Claude Lombion pourra-t-il résister ?

Jean-Claude Lombion

Pendant de longues années Morne-à-l’Eau a souffert. La ville archi endettée était devenue ingérable. Il faut rendre hommage à Jean-Claude Lombion divers gauche qui héritant d’un mort vivant avait eu le mérite de relancer l’administration et qui jusque-là, était crédité d’une gestion efficace. Or, voilà qu’un document que Le Courrier de Guadeloupe s’est procuré avant qu’il ne survienne dans la campagne, véritable brûlot intitulé  » Rencontre avec le maire  » daté du 23 octobre 2013, signé d’un cadre nommé Hugues Pradel, démonte toute la mécanique de la bonne gestion. Dans cette analyse au vitriol on apprend que la situation de la ville est dramatique, que beaucoup de dépenses sont faites sans engagement préalable, qu’il y a un risque de ne pas payer les fournisseurs et le fonctionnaire posait à l’époque clairement la question de l’organisation de la fête patronale, celle des vœux du maire et même la participation de la commune au congrès des maires. Et Hugues Pradel d’ajouter que  » pendant plusieurs années on a fait croire que les comptes de la ville s’étaient améliorés. Ce n’était qu’illusion et apparence « . Faut-il accorder foi à cette analyse ? Peut-être pas. Mais le mal est fait. Le principal argument de campagne de Jean-Claude Lombion la bonne gestion est mis à mal. Du coup, l’affaire devient très compliquée quand on sait que tous ses concurrents ne veulent qu’une chose : le déloger de la mairie. Avec quels arguments ? Georges Hermin PS dénonce surtout l’inertie de la ville. Sa campagne s’articule surtout sur la thématique du développement, il veut attirer les entreprises grâce à une politique fiscale avantageuse, rendre plus performante l’administration communale, organiser l’aménagement du territoire, organiser une proximité positive. Sauf qu’on sait bien que ce ne sont pas les programmes qui font les élections. L’autre atout du candidat socialiste plus frappant sans doute c’est d’avoir su rallier à sa cause presque toute la famille socialiste autrefois si dispersée. Même Favrot Davrain est rentré au bercail. Et puis très clairement Victorin Lurel soutient Georges Hermin et le fait savoir. Reste à examiner la position de Jean Bardail GUSR, toujours aussi fort dans son fief de Vieux Bourg. Il se peut fort bien que ce soit le sociétaire du GUSR qui détienne la clé de cette élection. Mais nul ne sait quelle logique s’appliquera. Celle du GUSR qui voudrait que Bardail ne soutienne pas Hermin au second tour ou celle plus locale de Bardail en vue des prochaines cantonales ?

Les circonstances jouent en faveur de Jean-Marie Hubert

Jean-Marie Hubert

Port-Louis et ses 5 451 habitants sont loin d’être le théâtre d’un remake de la petite maison dans la prai- rie. 2008 avait vu trois listes présentées aux municipales dont celle du maire en place Jean-Barfleur nationaliste, celle de Jean-Marie Hubert gauche alternative, et celle de Victor Anthein sans étiquette. Alors que le principal opposant Jean-Marie Hubert se renforce et assoit la présence de son parti de l’Union populaire de Port-Louis (UPPL), d’autres s’organisent. C’est le cas de Victor Arthein, qui a déjà réuni Michel Tola et Charly Edwige, fils de l’ancien maire autour du parti  » Ansanm pou Pô Loui « . Dans un autre bord, Bernard Cerci porte la bannière du renouveau port-louisien et axe sa campagne sur  » la réconciliation de la population « . Il est opposé entre autres à une Patricia Pompilius qui, elle, se positionne plus dans une logique de  » dynamisation de la commune par l’activité économique rendue possible par la création d’une pépinière d’entreprise « . Autre candidat dans cette bataille électorale qui s’annonce ardue Jacques Marie-Claire qui s’engouffre dans la voie de  » l’optimisation des services administratifs de la mairie pour mieux répondre aux besoins de la population « .

Blaise Aldo pas si à l’aise que ça

Blaise Aldo

Sainte-Anne, Blaise Aldo UMP bénéficie d’une certaine attache, mais son bilan refroidit déjà cer tains électeurs. Un facteur à prendre en compte, même si, pour l’instant, il ne risque pas d’être mis en danger par une alliance entre Jacques Kancel Parti communiste et Christian Baptiste Parti progressiste et démocratique guadeloupéen (PPDG). Après plusieurs réunions, les deux hommes n’ont pas trouvé de terrain d’entente, Christian Baptiste éprouvant l’envie de se mesurer à Blaise Aldo avec ses propres forces.  » À plusieurs reprises, j’ai fait comprendre à Christian Baptiste que jamais la gauche à Sainte-Anne n’avait remporté d’élections en se présentant désunie. Il y a des risques à se présenter ainsi car nous risquons des abstentions. J’ai été très arrangeant puisque je suis allé jusqu’à lui proposer la tête de liste. Mais je me suis opposé à une fin de non-recevoir. Toutefois, mon mouvement est bien ancré et nous sommes représentatifs  » nous a indiqué Jacques Kancel. Sainte-Anne a perdu en attractivité, rattrapée par le développement du Gosier et du Moule. D’autre part, son endettement a considérablement augmenté.  » Je ne suis pas contre l’endettement d’une ville, si derrière on peut observer des investissements. Une école à french et un gymnase, ne peuvent être comptés dans cette catégorie. À ce manque d’investissement j’ajoute une augmentation substantielle des taxes et un manque de politique publique. Nous avons des touristes, mais le soir, ils préfèrent aller s’amuser au Moule, au Gosier et à Saint-François plutôt que de profiter de la ville «  continue Jacques Kancel. Le défi auquel se trouvent confrontés les adversaires de Blaise Aldo sera de capitaliser sur les déçus de l’ère Aldo, qui de leur côté ne semblent vouloir s’engager que dans le sillage d’une alliance. Équation impossible ? Quant à Christian Baptiste, il doit réussir son pari de faire dès le premier tour jeu égal avec Blaise Aldo, sinon le second tour peut s’avérer difficile.

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